jeudi 18 février 2010

Voyage de retour - l e périple.

Vol Trivandrum - Delhi
C'est parti pour 14 correspondances et je ne sais combien de vols...
Avec la bonne blague : ah mais on ne peut pas vous enregistrer jusqu'à Paris, par contre on vous mets une étiquette prioritaire sur vos bagages à Delhi. Hum, atterrissage 20.10 au terminal domestique et décollage à 21.30 au terminal international.
ca va etre sport. Mais j'y crois !

Tiens, une escale à Bengalore. Je n'avais pas tout compris. On ne passe pas par Mumbai et on reste dans l'avion. Bon, c'est tjs ca en moins comme remue-ménage. Et c'est marrant comme etre dans un avion au sol est totalement différent d'en vol. On se sent beaucoup plus libre, parce qu'on SAIT qu'une porte est ouverte, même si on ne la voit pas.

Un début de tourista ? Francement, c'est pas le moment !

Vol Delhi - Abu Dhabi
Alors dans la série, www.culbordedenouilles.com, et autres "y a-t-il vraiment un dieu sur terre", je vous présente : MYSELF !
Arrivée à 20.10 à Delhi, comme prévu, je demande au desk d'info comment rejoindre le terminal international. Ils ne me disent pas que c'est mieux de prendre un pre-paid taxi parce que c'est à 20mn d'ici et que le bus ne part pas avant 20.40 ???
Je leur demande les tel de Etihad pour pouvoir les joindre et dire que j'arrive.
Aucun des numéros ne fonctionne. Jusqu'à celui qui est en fait celui de Emirates.
Ils finissent par les appeler m'annoncent la porte 2.

Je passe devant tout le monde au pre-paid taxi (apres avoir demandé), cours jusqu'au taxi, lui explique mon problème. Arrive au terminal international ou c'est la queue pour rentrer, double tout le monde en expliquant encore "I've a flight at 9.30, can I ?"
21.00 j'entre dans le terminal, avec un mec de la sécu qui demande priorité à la fille des informations qui ne comprend rien. Je vois le vol affiché sur le panneau et commence une crise de nerfs, j'approche du comptoir mais ne vois pas le vol. je pleure. un gars visiblement de l'aéroport m'amène jusqu'au comptoir d'enregistrement et la fille me prend, prend mes bagages et me dit de tracer jusqu'à l'embarquement qui a commencé. Tu m'étonnes, il est 21.15.

Au moment d'embarquer, le controleur des cartes me dit de patienter apres lecture de la mienne. J'ai un léger stress, mais au bout d'un moment, je me dis : ca sent la business class.
Bingo !
Siège 4D, en business, pour le premier vol !
Champagne !
Oui, il y a un qqn la-haut qui s'occupe bien de moi. mais est-ce que ce ne serait pas parce que je n'ai jamais douté et suis toujous restée dans le positif ? meme inconsiemment ?

Escale à Abu Dhabi.
Le chocolat chaud que j'ai pris est tellemnet sucré que je vais sans doute le vomir. quant à la tourista, elle est pettite mais confirmée.
un tour des dutyfree ou il n'y a rien à acheter qui m'intéresse.
un coup de facebook.
et on y retourne.

Vol Abu Dhabi - Paris
9.00 Descente sur CDG. L'avion a 3 heures de retard ou presque à cause du brouillard au décollage.
J'ai mangé, j'ai vu des films, j'ai essayé de dormir, j'y suis plus ou moins arrivée (siège couloir en classe "gueux".

Les bonnes nouvelles :
- si je suis capable de partir en Inde seule, je peux aller partout (sauf pays en guerre ou instables politiquement)
- j'ai hâte de rentrer chez moi pour lancer tout ce que j'ai à lancer !


Les prochains voyages au programe :
- ski en mars aux 2 Alpes
- rando pyrénnées ou ailleurs
- retour en inde ou thailande ou ailleurs cet été

Allez, vite on défait les bagages : je sais que dans pas longtemps, je vais les refaire !

Merci de m'avoir lue pendant ce périple. Savoir qu'on attendait un peu le récit de mes aventures m'a aidée à les coucher, pas toujours parfaitement, avec un syle pourri, et des fautes partout, mais c'est une première trace !

A bientôt pour de nouvelles aventures ....

mercredi 17 février 2010

Dernier jour à Varkala ..

... et dernier jour en Inde.
Ca y est c'est fini. Un mois que je suis partie. J'ai essayé de revivre la plupart des moments que j'ai passés ici depuis le début et même avant...

L'escale à Abu Dhabi avec les français en partance pour le pakistan. L'arrivée à Delhi sans trouver on taxi au début et les premiers mètres foulés sur le sol indien. Et moi qui commence un peu à parler avec le chauffeur de taxi.

les premiers pas dans la rue de ma guest house où je me suis dit : mais où je suis tombée ?
Mon regard dubitatif sur la chambre ou plutôt, la cellule où j'allais dormir. Et le tour de Connaught place. Le dîner avec Stéphane et le tour dans Old Delhi, dans le souk, les chèvres avec des anoraks devant la mosquée. Les trucs divers et iprobables mangés chez les vendeurs ambulants.

Les six heures de train pour le Taj. Et les frissons à sa vue. le Red Fort. La peur et le froid dans le taxi du retour qui fendait le brouillard pour rentrer pendant les 5 heures de trajet.

L'atterrissage à Goa et ses 33 degrés. Les ruelles de panjim, l'école avec les enfants. Et la piscine du mariott. Les suissesses et les danois de voisins dans ma guest house. Le tour des églises et la spice farm où j'ia déjeuné avec le couple de néo-zélandais.

LE train de nuit de Magdao a Cochin avec les femmes qui dansent, les cafards et le reste.
les 2- 3 rues de cochin, mes premiers cours de yoga et mes premiers massages ayurvédique. mon premier cours de cuisine. et la discussion hallucinnante avec le patron de ma guest house, la veille de mon départ.

Le ferry de Allepey à Kollam où j'ai rencontré Dom et Alain, les backwaters qui défilent et le coucher de soleil sur Kollam. L'arrivée à Varkala , de nuit, où je ne me suis pas sentie bien, commes si je n'étais d'un coup plus en Inde.
Le cours de cuisine, le yoga au réveil, Little Tibet et ses momos, et la plage, enfin.

L'arrivée à Trivandrum et ce maveli Café impensable où nous avions rendez-vous avec Nico & Marco.
Le premier hôtel, pourri. L'école. les premiers massages, les premiers cours. Tirumala Junction.
la réserve de Meynnar.
Le changement d'hôtel pour greenland. Les embrouilles avec les ricksaws.
Les dejeuners banane. La plage de Kovalam et notre premier déjeuner face à la mer. Notre diner végétarien sous les lampions.
La prise de tête avec l'hotel sur la lessiveà la réception et le déménagement pour Kovalam.
L'escapade à Pondichéry avec Marco. Auroville et le patron de la guest house qui était de Montmartre.
Le retour à Kovalam et le transfert pour Varkala dans un train bondé.
Les backwaters dans une autre version beaucoup plus soft, dans les petits tout petits canaux avec les enfants qui se regardent en photo.
Les plages de varkala. les cours de yoga et le cours de cuisine.
Les derniers moments avec les garcons.
Les négo de folie avec les vendeurs de t-shirt.

Et mon dernier jour ici.

Pfiou... ca en fait des choses. ca en fait des souvenirs.
Vivement le prochain départ !

Un dernier repas australien
Hier soir, j'ai dîné "malgré moi" avec un australien : chez little tibet, il n'y avait plus de place, donc en attendant, je me suis assise avec un gars et du coup nous avons dine ensemble puis pris un verre. c'était très sympa, d'autant qu'on n'a pas parlé que de l'inde ou de voyages encore moins des différences france / australie / inde. mais on aussi parlé musique (il connait Camille ???), et cinéma !


Denriere plage
Je vais essayer de changer de rituel de matin en rentrant : les jours où je ne vais pas direct au sport, je vais essayer de coller plus ou moins au principe ayurvédique des rituels et voir ou cela me mène. l'idée est la suivante :
- reveil, et prise conscience de soi (3mn pour penser à toutes les parties de mon corps et les passer en revue)
- 20mn de yoga
- douche
- petit dej
et hop, la journée peut commencer.
ce qui serait bien ce serait de pouvoir caser 20mn de méditation juste avant de dejeuner.

Blague du jour, avec l'australien : quand est-ce qu'il est vraiment temps de quitter l'Inde ?
Selon lui, il est temps de quitter l'inde quand tu prends un billet de 10 Rs pour t'essuyer dans les toilettes.
Selon moi, c'est le jour où tu s'ASSIEDS sur les toilettes.

mardi 16 février 2010

Resto ABBA - midi

J'avais prévu d'aller au cyber avant de déjeuner, mais il est 13.30 et un allien a pénétré dans mon estomac pour me rappeler que je devais avaler qqch.

Autour de moi des gens qui écrivent, qui dessinent, seuls. Des groupes. Des couples d'homos. Des familles. Le nombre de familles qu'il y a ici m'impressionne. Cela dit, je ne les ai croisé que dans les grands lieux touristiques. Pas vraiment dans mon train de nuit à Cochin, encore moins dans Old Delhi et son souk.

Moi, je mange une salade niçoise (qu'on écrit nisause, ici, j'ai compris ça quand le type me l'a annoncée en me l'amenant) avec de la baguette à l'ail, dans un resto indo-suédois dénommé ABBA, sur un fond de Bob Marley. Multiculturel, on dirait au Club Med.

Plus tard sur la plage...
On m'avait parlé des indiens qui ne sont sur la plage que pour mater les filles en maillot. Jusqu'à présent, je n'en avais as vus. ou alors, ils étaient relativement discrets, tout au moins autant que nos gars à nous sur nos plages à nous.
Là, celui que je vois n'a rien de discret : au lieu de tranquillement longer le rivage et regarder le paysage côté plage, il arpente chaque centimètre carré de sable en regardant bien tout ce qui est féminin et au sol. Evidement surtout celles qui font du monokini, mais à la limite, c'est bien leur problème vu que c'est interdit ici.

Je lui ai demandé si la vue lui convenait. Et au signe que je lui ai fait (2 doigts en direction des yeux puis en direction de la plage), il n'y avait pas de problème de comprehension sur le fond de ma pensée.

Cours de Yoga - Varkala Beach

Lever vers 7.45 après une nuit pas très top mais pour un cours de Yoga, lui, des plus agréables.
La chambre parait beaucoup plus grande sans les affaires de tout le monde et notre etendoir et tout notre bazar.
J'ai mis les garçons dans le taxi hier soir, vers 11h.

C'est vrai que c'est complètement différent de voyager seul et de se retrouver seul après avoir eu de la compagnie, même si j'apprécie d'être seule pour l'indépendance que cela procure (encore que je ne me sois pas franchement sentie enfermée pendant 15 jours, c'est le moins qu'on puisse dire !).
Cela n'a rien à voir aujourd'hui, de me "retrouver seule" avec mon début de voyage ou je suis "partie seule". Et puis, surtout, à Varkala, je n'ai jamais été vraiment seule dans la mesure où j'ai retrouvé Dom le Suisse et Alain le français dès le départ.

Pas facile de faire 15 jours de vacances voyage baroudage gentil avec des gens qu'on ne connaît presque pas (Marco) ou dont on ne sait pas si on va s'entendre 15 jours d'affillée (Nico), encore que j'étais quand même assez confiante sur le fait que ça allait bien se passer. Mais sait-on jamais ?

Mon petit dej au Dhani's Café se compose d'un traditionnel masala chai et d'un muesli aux fruits et au yaourt.
Le leitmotiv du Dhani's ?
WE DON'T SERVE FAST FOOD, WE SERVE GOD FOOD AS FAST AS WE CAN.
Ils ont tout compris ou presque : peut-êre que ca ne prendra pas 40mn pour un plat ?

lundi 15 février 2010

Dernier jour a Varkala pour les garcons

Ce matin pas de yoga, mais un bon petit dej a base de cinnamon roll et de baguette choco et cheese cake (oui, les german bakeries ont la cote ici)avec un massala et hop, depart pour la ville.
Nous sommes passe de l'autre cote de la plage, vers le sud de la falaise, ce qui nous a permis de tomber sur des petits chemins tres sympas, qui changent un peu et un cote de Varkala que je ne connaissais pas, pres du temple, beaucoup plus came que de l'autre cote.
L'objectif de la viree en ville etait de trouver des coupelles a huile pour niko.
On en a trouve une en metal blanc a 22 rs (ici, le metal c'est au poids). "Tout ca pour ca..." Mais ca nous a permis de marcher un peu (les marques du sac a dos pour niko et du maillot pour moi, on en parle ???). Et en plus, nous avons decouvert des endroits insoupconnes.
Nous avons meme vu un elephant. C'est dire.

De retour, apres avoir essaye de negocier des tshirts a 100 Rs sans succes, nous avons fini par aller nanger au sunshine cafe, tenu par des nepalais plutot sympas dont un qui nous a ecrit nos noms ainsi que le nom de la boite de nico (l'esprit zen) en hindi. A verifier en rentrant, juste avant de le mettre sur le net, pour eviter des grosses blagues.

Et aussi fou que ca puisse paraitre, repas de midi a base de pizza ai funghi et salade. J'en ai marre des sauces.

Petite sieste pour eviter la chaleur sur notre balcon prive et un plouf dans la mer vers 17.00, histoire de profiter des derniers rayons de soleil.

dimanche 14 février 2010

Varkala, Cafe Italiano

Petit tour dans les Backwaters
Hier nous sommes donc alles dans les backwaters. Une mini expedition qui s'est bien passee puisque nous avons pris le train pour Kollam sans encombre et avons pris un ricksaw qui ne nous a presque pas pris la tete pour le transfert gare de train - gare routiere. Cela dit, c'est le flic qui a arrete le rickasaw qui a fait que tout ne s'est ps non plus passe sans encombre (faut pas rever).
En revanche, apres l'avoir arrete, il en a fait venir un autre pour prendre le relai et nous amener a bon port. C'est tjs ca de pris.

Sur place, apres un transfert de 45mn en ricksaw (un autre), nous avons rejoint le point d'emarquement dans une petite barquette sans moteur : une gondole indienne (sans le type qui te chante de la soupe italienne dans les oreilles et forcement un peu moins chicos). Mais, c'etait vraiment agreable : le calme, la barque qui glisse sur l'eau, les maisons, les oiseaux, les villages ou les enfants demandent des stylos et veulent etre pris en photo pour pouvoir se voir sur l'ecran (leur sourire et leur visage illumine quand ile se voient, c'est quelque chose).
Nous n'avions pas de stylo, mais avons profite de la pause masala chai pour en acheter en faire un mini-distribution. Et voir de grands sourires.

La barque dans les villages, ca fait un peu pirate des caraibes chez disney, mais c'est tellement agreable ! Loin de l'agitation. Les pecheurs qui fabriquent leur bateau. Les lacs de pisciculture proteges des oiseaux par des filets...
Et la barque qui glisse, sans un bruit...
C'est fou cette impression que tout est different quand on est sur l'eau ou sur une ile !

Aujourd'hui, a midi cours de cuisine
Avec le meme chef que la derniere fois, qui m'a reconnue, et Niko en sus, pour noter et couper avec moi.
Cette fois-ci, j'ai 4 recettes de plus dans ma besace :
- tomato garlic cheese chiapatti
- coconut rice
- chicken pakora : mini beignets de poulet
- gobi manchurian : chou manchorian
- thoran, of course.
Nous avons mange tout ca apres avec Marco qui nous attendait tranquillement.
C'etait evidemment un delice (essentiellement grace au chef).
Et en plus, ca nous a donne des idees de business en rentrant.

samedi 13 février 2010

Varkala, debut d'une journee de merde.

Alors, definitivement, trois dans la chambre, c'est pas pratique.
Ensuite, nous sommes partis pour le cours de yoga de 8.00 ce matin, non sans passer par le cafe del mar pour que j'emporte un chai : un the au lait, donc. Tea with milk, to take away.
5mn plus tard, qui paraissent une eternite, ils m'amene pas deux gobelets ? Un avec du the, l'autre avec du lait ?
Bref, nous arrivons au yoga : piece louee pour un groupe depuis 2 semaines donc pas de cours.
Le temps que nous cherchions un plan B c'etait trop tard.

Et histoire de cloturer cet episode, un truc non identifie tombe dans mon gobelet auquel j'avais a peine touche...

Eb revanche, nous nous sommes replies sur un resto indo-suedois pour le petit dej et avons ete servis en 15mn. Et en salle comme en cuisine ? Pas un indien. Que des tibetains ou des nepalais. Et un suedois en manager. C'est quoi, l'idee ? Que pour que ca fonctionne, il faut tout sauf des indiens ?

Tout al'heure nous partons pour les backwaters, dans la version petite barque qui passe a travers les villages, ce qui me permettra de voir le paysage sous un autre angle.

vendredi 12 février 2010

Kovalam Beach - Depart pour Varkala

Retour a Varakala . Chouettos. Ma falaise, mon yoga, mon "little tibet", les cours de cuisine, le yoga et un AR dans les backwaters.

Hier le retour etait bien long aussi : depart a 8h en taxi de Pondi (le bus, ok, on sait, on sait qu'on peut faire local, apres, autant s'eviter le pire !), arrivee a l'aeroport a 11.00 pour un avion a 14.35. Petit dej a base de salade de fruits et de cookies dans l'aeroport et pfiou quelques heurses d'attente qui ont passe finalement assez vite, comme tout ici qund on prevoit ce qu'il faut pour attendre : bouquin, cahier et stylo.

Ce matin, nous avons pris notre dernier dej face a la mer a Kovalam dans LE resto qui sait servir un muesli en moins de 1h, degotte par Niko en notre absence.

Puis remontee de Kov a pieds, parce que les ricksaws sont toujours aussi cons qund ils sont en meute : autant en choper un qui rentre et prefere prendre des gens "a pas cher" plutot que rentrer a vide. On commence a piger le truc.
Mon sac a a penide kilos de plus qu'en arrivant, mais j'ai franchement l'impression de transporter les souvenirs de 15 generations de routard sur mes epaules. Ma cheveille en tongs (oui, pourquoi mettre des chaussures de marche, hein ?) n'apprecie que moyennement...

Prise de tete avec un ricksaw (la phrase qui finit par devenir un pleonasme) qui nous a amene de la gare de Varkala a la mer et encore pas la ou on voulait. Le letimotiv, maintenant, c'est : not the right place, not the right price.

Au final, nous avons une chambre pour trois dans l'autre partie de la falaise (ou je n'etais jamais allee). Demain, nous en prenons une deuxieme.

mercredi 10 février 2010

Dernier jour a Pondy

Aujourd'hui, jai vu un indien courir. Et il n'y avait meme pas le feu.
Bon, cela dit, aujourd'hui, nous avons mange dans un resto ou les plats sont arrives en moins de 10mn : on etait plus a un miracle pres...

Dernier jour a Pondy.
Un jour et demi aurait suffi ; hier nous avons fait un tour de la ville organise (pour une fois, je me fais prendre par la main, ca fait du bien de temps en temps).

Le matin
dans le quartier francais, visite de l'ashram de Sri Aurobindo et de sa disciple qu'on a appele LA MERE (the Mother).
Un endroit tres joli, tres calme, qui sent bon la serenite et les fleurs. on aurait pu vouloir s'y poser pour faire une petite meditation plus longue que les quelques minutes que la visite nous laissait, mais enfin, on ne peut pas tout avoir.
Nous sommes passes par LE musee de Pomdy : trois petites galeries avec des antiquites, des pieces de monnaie ancienne et quelques restes de colonies francaises.
Enuite, visite d'un temple ou j'ai enfin vu un elephant de pres.
Visite du jardin botanique sans aucun interet, mais qui m'a permis de comprendre les regalges de mon appareil photo (deux ans plus tard, il etait te;ps que je m'y penche).
Dejeuner tres equilibre dans un resto vegetarien : deux portions de riz avec une galette chapathi et de la purified water.

L'apres midi, nous sommes passes par une base nautique sans aucun interet mais qui nous a permis de nous poser sur un ponton pour boire un chai.
Puis depart pour Auroville, cette cite un peu speciale, inauguree dans les annees 60 par la MERE et des tonnes de nations pour faire une communaute destinee a mediter et trouver son etre interieur. Une sorte s'ashram version ultra_moderne, qui s'etend sur des kilometres et dont le point nevralgique est la salle de meditation, une geode qui s'est construite en 25 ans, accueillant en son centre le rayon de soleil cense reprenter l'energie divine de chacun, si j'ai bien compris.
Un endroit zen, tres beau, tres calme et surtout, ce qui change, tres propre.
Ca vaudrait la peine d'y rester une semaine ou 10 jours comme pour un vipassana et y mediter : c'est clair qu'en une heure, on ne comprend ni ne voit rien de l'interet du projet, mais meme si ca pourrait ressembler une secte, ce n'en est a mon avis pas une (pas question d'abandonner ses biens et l'endroit a ete cautionne pas la plupart des gouvernments) : ca vaudrait le coup de se pencher dessus un peu plus longtemps que notre visite.
Fin de la visite par l'Eglise of the Sacred Heart of Jesus machin, supberbe avec des vitraux magnifiques.

Pondy est une ville a deux facettes
Le qurtier francais, qui pourrait ressembler a Nice ou Cannes : la chaleur, les batisses, la proprete.
Et de l'autre cote, a nouveau une MG Road avec des motos, des vaches, un gars qui faisait avancer une centaine de poussins, des voitures des ricksaws qui klaxonnent, bref, la vie indiennem avec son bruit et ses poubelles.
Quelques 6000 francais habitent ici et le statut de territoire independant (bien que situe au Tamil Nadu, Pondichery, ancien comptoir francais, n'ey est pas rattache) est regulirement remis en question, ce qui permet sans doute au consulat d'avoir qqch a faire dans la journee...

Ici les enfants a midi dejeunent avec leurs parents sur le troittoir en face de l'ecole et les ricksaws sont organises pour les ramener chex eux apres l'ecole, a coup de 8-10 gamins par ricksaw (qund je pense qu'ils nous ont fait le coup du "mais vous etes trois, ca fait plus d'essence...).

Pondichery, dnas un cafe....

... en attendant un caffe affogato : un expresso avec une boule de glace au cafe dedans. va savoir ce qu'ils vont me ramener encore....

10mn plus tard ...
ah ben, c'est ca, trois boules de glace a la fraise baignant dans une grande tasse avec un fond de cafe. heu, c'etait au cafe, la glace, non ?
le serveur remballe.

10mn plus tard...
une boule vanille, une boule choco et une boule fraise.
- et le cafe ?
- on n'a plus de cafe
- ben tu remballes et tu m'amenes un cafe mocha alors. stp. merci.

Karine me dit que "ce n'est pas possible" n'est pas une reponse envisageable ici.
Je veux bien le croire. Mais dans les endroits touristiques, quelques fois la limite est tres floue avec "je te file autre chose, tu vas bien le manger comme ca tu payes quand meme".

lundi 8 février 2010

Pondichery - Le jour le plus long...

... c'etait sans doute hier.
Apres un reveil a 7.30 pour changer nos affaires de chambres, un depart en ricksaw au tarif exceptionnel de 150 Rs (tellement bas que ca en est louche), un bus pour l'aeroport de Trivandrum a 9Rs pour 2, quelque 2h d'attente a l'aeroport, 1h20 de vol pour Chennai, un ricksaw pour rejoindre la gare centrale des bus, un depart pour Pondi a 3.40 avec des trucs (y'a pas d'autre mot) pour nous sustenter en route achetes a la gare, nous avons pris, donc, le bus.

Quatre heures de bus local. bien pourri. bien sans amortisseurs. bien accro du klaxon, encore plus qu'un ricksaw. Sur une route bien pourrie elle-aussi. Sans doute devraient-ils essayer les bundles avec des ostheo : je pense qu'en tassement de vertebres, je dois faire 2cm de moins.

Bref, une fois a Pondi, nous avons cherche a aller dans les guest houses gerees par l'ashram Sri Aurobindo (super connu ici). Pas de bol, complet.

Donc, nous sommes partis, en ricksaw toujours, vers une GH Rue Dumas.
Et sur la route nous nous sommes arretee a la Villa La Bourdonnais. Dont le taulier est de Montmartre. Ca n'a rien change au fait qu'elle etait complete, mais nous sommes alles en face, avons eu le bonheur de trouver deux chambres (degueu mais dispo) et sommes revenus taper la discution avec le titi de Montmartre. Pour avoir deux chambres pour le lendemain.

Petit diner dans un resto franco-italien ou les serveurs parlent francais, ce qui fait tres bizarre.
Et retour pour un dodo plein de bruits et de moustiques.
Mais Pondi est une ville qui a l'air tres jolie, surtout le quartier francais, toujours empreint de cette touche coloniale avec des rues qui ont l'air plutot propres !

Aeroport de Trivandrum, en partance pour Pondichery

Marco et moi avons quitte Niko ce matin apres un petit dej encore pris a l'arrache. Passons.

Note pour plus tard : commander une salade de fruits sur la plage aux bonnes femmes, aller nager, et prendre notre petit dej sur le sable au retour du bain.


Hier soir, nous avons mange avec les filles et le gars de la formation : Sheela, de Toronto, Bhavisha nee a londres, d'origine indienne et habitant en Ouganda et Rakesh, indien qui vit a St Petersbourg.

C'etait super sympa et il n'est pas impossible que je fasse une viree en Ouganda, vu que Bhavisha, en dehors de donner des cours de Yoga, organise aussi des voyages dans ce pays voisin du Kenya.
Alors l'Afrique, j'avais dit "plus jamais", mais dans ces conditions, ce n'est vraiment pas pareil.

dimanche 7 février 2010

Kovallam Beach

Les indiens et la bouffe

Dans la famille "2 de tension", je voufrais le cuistot !!
Ce matin, apres ce qui est devenu notre traditionnel reveil musculaire matinal dans la mer, nous avons decide de prendre un petit dej que nous estimions facile : du muesli avec du yaourt et des fruits pour Niko et moi, une omelette au bacon avec des toasts pour Marco.

Alors la notion de facile est toute relative ici.
Parce que ce qui pourrait paraitre le plus complique est arrive relativement rapidement : 25mn pour les toasts et l"omelette.
En revanche, au bout de 40mn, ne voyant tjs pas arriver notre bol de cereales, nous avons du abandonner le resto et n'avons paye que ce que nous avions recu.

Je ne sais pas comment ils fonctionnent. Qu'ils mettent du temps a preparer les plats indiens, ca ne m'etonne pas. pour avoir pris des cours de cuisine ici, il y a tellement d'etapes que ca prend du temps. mais un bol de cereales ???

Ou alors, comem les chiens : ils vont chercher les fruits, tapent la discute avec le vendeur, revienent, tapent la discute avec l'autre cuistot, coupe un fruit, tapent la discute avec le boss, envoie un shake, tapent la discutent. Et toi, comme un con, tu attends.
Note que lorsque tu n'as rien a faire, ce n[est pas tres grave. Quand tu dois etre a Triv a 10.00 pour un cours qui commence tu te demandes combien de temps a l'avance il faut que tu prevoies pour etre a l'heure.

Dernier cours a l'ecole
Aujour'hui, c'etait notre dernier cours et nous n'avons pas eu de test, en revanche, une video sur les differents traitements curatifs ayurvediques ou rien ne nous a ete epargne : de la vomiting therapy ou tu vois le patient vomir jusqu' a la purgation therapy ou on te montre bien comment on administre trois litres de laxatif, en gros plan.
ler paradoxe indien : les femmes et les hommes se baignent habilles et ne montrent jamais leur genoux ou leurs epaules, en revanche, montrer une prugation therapy dans le detail, ce n'est pas un probleme...
Sinon, j'ai 78 boites de capsules censees reguler les hormones, fluidifier le sang et en gros faire rajeunir ? bruler les graisses. Je vais avoir des tonnes de pillules a prendre matin et soir, comme une vieille. (Mais t'ES vieille...).

En tout cas, je repars de cett eformation avec dans ma besace de quoi faire des :
- head massage
- face massage
- back massage (ma specialite)
- fat reducer nassage
- hair massage
et je compte bien continuer a en administrer en rentrant.
Avis aux amateurs, il faut que je pratique !!!

samedi 6 février 2010

Les shadocks pompent et les indiens creusent (N.H.)

Plouf dans la mer au reveil.
Ca rappelle Kemer, le buffet petit dej en moins.
Et ca reveille de la meme facon, meme si la nuit est laaaaaaaaaaargement plus longue qu'apres une soiree au Night.
Et le reveil dans la mer, francheement, ca pourrait etre pire. Ca ne vaut pas la vie de chien Kovallamienne si subtilement decrite par Niko (manger, dormir sur la plage sur le cote, ballader, manger, dormir sur la page sur l'autre cote, sniffer un autre chien, dormir sur la plage sur le dos, manger, voler une serviette, dormir sur le ventre), mais c'est quand meme pas mal.

Les shadocks pompent et les indiens creusent (N.H.)
Ils sont trop forts.
Quand nous, en France (ou ailleurs), nous faisons venir 12 tracto pelles, 18 panneaux de signalisation, 25 gars avec des casques qui alternent la circulation et montent sur des machines, 28 gars qui regardent que ca se passe bien, en Inde, tu quittes l'ecole a 14h le jeudi, tu reviens le vendredi matin a 10h et la moitie de la rue (200m ?) est defoncee.
Aors moi je dis "Quand ?" Ils bossent la nuit ? Il faut croire...

vendredi 5 février 2010

Kovallam Beach

L'indien et la lessive ou comment bien bien se prendre la tete pendant une demi-heure a la reception.

Recapitulons les faits.
Apres avoir lave notre linge sale en famille, ce qui fut certes drole mais pas tres efficace sur les taches, nous avons decide de confier nos affaires aux mains de ce que nous croyions etre des professionnels. Erreur.
Nous partimes confiants et par un prompt renfort de naivete nous retrouvames a donner 23 bidules a laver en arrivant a la reception. A 400 rs la lessive globale (6 euros), a un moment, il faut savoir si on prefere rester un peu plus a la plage ou retourner aux temps des lavoirs.

Lorsque nous avons ouvert ouvert le beau papier journal qui entourrait nos affaires (on passera sur le Papier en question sur du blanc, on en est plus la...), nous avions deux nouvelles.
La bonne, c'est que j'avais laisse ma garde robe Zadig et Voltaire dans mon placard. La mauvaise, c'etait que nos fringues sont revenues encore plus degueulasses que ce que nous leur avions laissees, comme si un bebe blob avait vomi sur la plupart d'entre elles.

D'un pas decide bien que boitillant pour l'un d'entre nous que je ne citerai pas, nous sommes alles taper un scandale a la reception. Qui est reste sourde a nos revendications.

L'autre bonne nouvelle ? Cela nous a permis de quitter Trivandrum pour nous installer a la plage. Et echapper au bruit, aux cons et a la pollution.

Et un joyeux anniv a Gege aujourd'hui !